Actes de la journée d’échange organisée le 20 janvier 2015 à VetAgroSup à Lempdes, qui a rassemblé 160 personnes : agriculteurs, acteurs du développement, élus, administrations, enseignants et apprenants du milieu agricole, autour du développement de pratiques agricoles plus économes et plus autonomes en Massif Central et de l’accompagnement des agriculteurs dans la transition agro-écologique.
Stéphanie et Cédric valorisent des milieux naturels réputés difficiles par un travail de reconsidération de la valeur fourragère des végétations dites pauvres et une réflexion innovante sur les zones de landes.
Le fait d’avoir plusieurs élevages représente une complémentarité, sur les plans agronomique, environnemental, économique ou dans la gestion du temps de travail. fiche thématique : Complémentarité des élevages
De plus en plus de paysans font le choix de retravailler en traction animale (et particulièrement cheval) sur des petites surfaces. Cependant, pour travailler avec un animal il faut se faire comprendre, et pour se faire comprendre il faut préalablement comprendre soi-même les réactions de son partenaire équin. Il a été démontré l ’incidence de la relation Homme -Animal sur l’efficience du travail. Mieux comprendre la façon dont les animaux appréhendent leur environnement et leur manière de fonctionner permet de réaliser des opérations délicates sereinement évitant les risques d’accidents et surtout de travailler plus efficacement..
Entre 2017 et 2019, les partenaires ADMM se sont regroupés pour travailler à un exercice de caractérisation des systèmes économes et autonomes en élevages allaitant de ruminants (ici ovins et bovins). Faisant le lien avec la dynamique de promotion et de développement des Systèmes de Production Économes et Autonomes de Réseau CIVAM, ce travail s’est appuyé sur une méthode de diagnostic ICAD pour identifier des fermes caractéristiques et exemplaires en Massif Central, diagnostiquer leurs pratiques au regard d’indicateurs de durabilité et en tirer des éléments concluants. Cette publication est le résultat de ce travail collectif et tente de démontrer l’efficacité et la pertinence des systèmes pâturants tant du point de vue économique, qu’écologique et social.
Mobilisant un large panel de compétences et l’ensemble des acteurs du territoire, un groupe d’éleveurs propose de mettre en avant l’intérêt général pour favoriser le maintien du pastoralisme pour un territoire dont il dessine les paysages et écrit l’histoire.
Le Pacte Pastoral crée un cadre de négociation serein entre les éleveurs et les propriétaires détenant les parcours utilisés ou qui pourraient l’être. S’adossant aux diverses lois déjà existantes, ce Pacte propose des innovations en termes de droit négocié, de zonage pastoral dans le cadre des Plans Locaux d’Urbanismes.
Cette brochure capitalise 6 expériences de mutualisation en moyenne montagne, sur les thèmes de la collaboration entre filières animales et végétales et de la mutualisation des moyens de production de l’énergie et du temps de travail.
De nombreuses fermes de la moyenne montagne transforment elles-mêmes leurs productions et assurent la vente directe de ces produits. La transformation et les transports ont des coûts énergétique, environnemental et financier importants. Cette brochure présente des initiatives variées d’organisations individuelles ou collectives en matière de transformation et de transport.
Economies d’énergie dans les ateliers de transformation et les transports
Des témoignages illustrent les aspects techniques et économiques de cette pratique. La fiche aborde aussi les implications sur le travail des éleveurs et également sur les qualités nutritionnelles et organoleptiques des viandes produites de cette manière, éclairé par un regard de boucher.
Félix a un système très simple constitué de 100% de prairies permanentes et il y engraisse ses bovins entièrement : femelles et mâles, jeunes et adultes.
GAEC de la Revolanche, bovin lait et production de pain, semences paysannes.
Éric Jarasse mise tout sur l’herbe. 113 000L de "quotat" et 542 kg/VL/an de concentré. Sa ferme est très économe. Il valorise même ses zones humides avec les génisses et les laitières.
Cette fiche présente les performances énergétiques des fermes du réseau, sur la base de 140 diagnostics énergétiques réalisés entre 2011 et 2014.
Cette fiche présente les résultats des fermes du réseau ADMM qui ont été diagnostiquées (Diagnostic de durabilité CIVAM et diagnostic énergétique Dia’terre).
Film de présentation ADMM, réalisé en septembre 2010 lors de la journée de lancement du réseau
Trucs et astuces du GAEC pour gérer des femelles en engraissement herbe à 100% ; perspectives d’évolution du GAEC de la Geneste
Louise et Jean-Baptiste transforment leur ferme pour plus d’économie et d’autonomie. Parcs mobiles pour volaille, de l’herbe pour l’engraissement des bovins et atelier de transformation. Objectifs : travailler moins, mieux et une qualité de vie retrouvée.
Ce guide, réalisé en 2014 par la FRCIVAM Auvergne et le CEN Auvergne, grâce à un travail de suivi et d’expérimentation avec un groupe d’agriculteurs, permet aux agriculteurs d’établir un diagnostic de leur prairies en s’appuyant sur des plantes indicatrices présentes de leurs parcelles. Les plantes bio-indicatrices sont donc des plantes sauvages qui poussent spontanément à un endroit car toutes les conditions nécessaires sont réunies. En connaissant leur milieu de croissance optimal il est alors possible de connaître les sols et leur évolution. Le sol est vivant et les plantes permettent de le comprendre.
En s’installant en 2012, Jean Michel voulait mettre en œuvre un système d’élevage en accord avec sa vison du métier. Sa longue expérience préalable l’oriente naturellement vers des systèmes extensifs basés sur le pâturage de milieux naturels, tout en tenant compte des réalités locales.
De « Geo »=la terre et « Biologie »=science du vivant, la géobiologie est l’étude de l’ensemble des influences de l’environnement sur le vivant, c’est aussi la recherche du bien être dans les différents milieux de vie. Face à certaines pollutions environnementales les humains et particulièrement les animaux (car plus sensibles) peuvent développer : Des problèmes de comportement (agressivité, nervosité en salle de traite, prostration dans un coin…) Des maladies (mammites, infections, boiteries, problèmes de reproduction…) Le rôle du géobiologue est donc de diagnostiquer ces problèmes et de les neutraliser.
Laurent Guillaume installé initialement sur 12 ha a aujourd’hui 25 hectares où il produit des lapins, du jus de pommes, des agneaux qu’il valorise complètement en vente directe.
Film de présentation ADMM, réalisé le 12 octobre 2012 lors de la journée de diffusion du réseau ADMM.
Cette fiche capitalise deux expériences de mise en valeur de landes à Callune. Leur intégration dans la chaîne de pâturage permet de subvenir aux besoins du troupeaux durant de longues périodes et assure une souplesse importante pour le système.
Fiche thématique : Les landes à Callune, une ressource souple pour le pâturage
Techniquement et économiquement, les semences représentent un des postes à enjeux sur les fermes : souvent les agriculteurs qui mettent en place des alternatives sur leurs surfaces (pâturage tournant, méteils, non labour, binage, etc...) sont déçus de la pauvreté des semences commerciales. Cette fiche présente 4 témoignages de paysans qui se réapproprient la biodiversité et les savoirs faire autour des semences paysannes.
Fiche thématique : Semences paysannes
2 documents élaborés dans le Cantal suite à des épisodes de sécheresse estivale : quelques piste pour l’anticiper au mieux.
Malgré une forte présence de ressources en herbe, le Massif Central exporte une bonne part de ses bovins en maigre. Et au delà, pour beaucoup, engraisser à l’herbe c’est tout simplement impossible... Pourtant, des initiatives existent en Massif Central pour augmenter la part d’herbe dans l’engraissement des animaux et ainsi réduire les charges et proposer d’autres produits au consommateur. Quatre d’entre elles vous sont présentées ici.
Fiche thématique : Augmenter la part d’herbe dans l’engraissement
En élevage, la gestion des surfaces fourragère en tirant partie de la pousse de l’herbe peut permettre de gagner en autonomie et nourrir à moinre coût ses animaux. Cette fiche présente de la théorie à la pratique 4 fermes qui cherchent à maximiser le pâturage :
Fiche thématique : Mieux gérer son herbe pour réduire ses intrants.
Les pratiques vétérinaires telles que la phytothérapie, l’aromathérapie ou l’homéopathie permettent de limiter le recours aux antibiotiques et favorisent l’autonomie des éleveurs... fiche thématique : pratiques vétérinaires alternatives
Support de la présentation de la table ronde sur l’accompagnement des agriculteurs au changement dans le réseau ADMM et CIVAM.
Support de présentation de la table ronde sur les économies d’énergie sur les fermes du réseau ADMM.
Support de présentation d’ADMM présenté le 20 janvier 2015 lors de la journée d’échange ADMM organisée à VetAgrosup à Lempdes.
De nombreux agriculteurs se tournent vers la production d’énergie à la ferme, afin de réduire la facture énergétique. D’autres choisissent d’optimiser leurs outils de production et la conception de leur bâtiment pour diminuer la consommation d’énergie.
Les circuits courts en moyenne montage posent très clairement les questions de l’optimisation du temps de travail et des coûts de carburant. Les conditions propres à la moyenne montagne entraînent des contraintes fortes sur ces deux composantes. Les exemples présentés dans cette fiche montrent les réussites mais aussi les difficultés rencontrées par divers acteurs : agriculteurs, organisation de producteurs, organisation d’intermédiaires,etc. Ils ont pour but d’ouvrir l’éventail des possibles et d’apporter quelques éléments de réflexion.
Ce recueil d’expériences sur la culture de méteils a été réalisé dans la Loire en 2010.
Présentation de la table ronde valorisation des milieux semi-naturels lors de la journée d’échange ADMM du 20 janvier 2015.
Certains apiculteurs pensent que l’apiculture telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui conduit à une impasse, les abeilles s’épuisent, ne sont pas forcément adaptées au milieu, et les produits phytosanitaires sont trop puissants. De nouvelles conduites de ruches voient donc le jour, et reposent sur des systèmes plus naturels.
De très bonnes terres valorisées par de bonnes pratiques de gestion l’herbe permettent une production importante à moindre coût.
En s’installant sur une ferme d’élevage relativement classique de moyenne montagne, Jean Michel a souhaité faire s’exprimer ses convictions à travers sa manière d’élever. Partant de l’idée qu’une "vache mange de l’herbe et préférentiellement en plein air", il adapte son troupeau, sa conduite et ses parcours pour augmenter la part de pâturage sur milieux naturels dans sa chaîne d’alimentation. Ce changement en implique d’autres, dont celui de la valorisation de sa production et de la commercialisation.
vidéo Coopération plaine montagne Pour palier aux aléas climatiques, des éleveurs aveyronnais s’associent à des cultivateurs de l’Aude.
vidéo sur la construction d’une filière meunerie sur la Causse Méjean Des habitants du Causse Méjean (Lozère) montent une filière meunerie pour revitaliser le patrimoine de leur territoire, créer du lien et dynamiser l’économie locale.
vidéo Jean-Miche Favier : exemple de pastoralisme dans l’Hérault
Vidéo pacte pastoral des Cevennes cette vidéo présente l’initiative des éleveurs cévenoles qui se rassemblent et mobilisent l’ensemble des acteurs locaux pour maintenir le pastoralisme en Cévennes.